Cet article est la deuxième partie d’un dossier consacré à la reconstruction du Barça écrit par @FCBReporter et pour lequel vous pouvez retrouver la première partie en cliquant ici.

[Temps de lecture 5-15 min]

Introduction : 

La fin de carrière de Messi marquera la fin non seulement d’un joueur d’exception mais également d’une génération dont il a été l’étendard magnifique, le protagoniste total, l’arme ultime, le dictateur inlassable et le point cardinal. La fin d’une époque qui aura vu passer des Ronaldinho, Henry, Xavi, Eto’o, Neymar, Suarez, Puyol, Busquets, Dani Alves, Ter Stegen, Iniesta… autant de noms prestigieux, de fuoriclasses dont aucun n’aura approché le niveau de notre numéro dix pendant tant d’années. Il faudrait une saga de livres dédiés à l’énumération des qualités de Léo pour en cerner tous les aspects, deviner toutes les subtilités d’un joueur qui a sans cesse su se réinventer, dont l’étoffe au fil de son évolution est devenue quasiment inaccessible à celui qui désirerait l’imiter et dont la régularité reste un fait inexplicable.

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C’est un savant mélange de talent, de sérieux, de rigueur, de génie créatif, de dévotion, de dévouement total, de sacrifices, de générosité, de travail, d’acharnement, de mental, de physique, autant d’éléments réunis dans un seul joueur est de l’ordre du miracle, miracle auquel nous avons pu assister depuis maintenant quinze ans et dont la date de fin se rapproche fatalement, laissant chaque amateur de football impuissant et anxieux. Ce jour arrivé, nous nous rendrons sûrement compte de toute la grandeur de ce que fut Messi, au-delà de tout ce que nous pouvons concevoir tant que nous avons la tranquillité d’esprit de savoir qu’il nous est encore accessible chaque semaine. C’est effectivement une chance inestimable que nous avons eu mais également un lourd fardeau qui nous attend de devoir se préparer à ne plus le voir fouler les pelouses. Et à ceci nous devons nous préparer émotionnellement mais également sportivement. Il n’y aurait rien de plus insupportable que de devoir faire notre deuil du meilleur joueur de l’histoire et de d’assister béat à la déchéance de l’équipe qu’il a tant de fois sauvé. Savoir pour prévoir afin de pouvoir disait Auguste Comte.

Constat actuel :

Que savons-nous ? Le club reste sur plusieurs humiliations successives en ligue des champions, s’essouffle progressivement en liga, ne parvient plus à contrôler les différentes phases d’un match, se retrouve de plus en plus fréquemment à devoir défendre un score serré acculé dans sa propre surface, empilant les défenseurs. Face à des équipes moyennes, la seule présence de Messi suffit à maintenir l’illusion que le Barça n’agonise pas, c’est pourtant une longue descente vers les abîmes que nous pouvons constater avec du recul. Et cet état de fait surgit à nous de plus en plus violemment lorsqu’il s’agit de se mesurer aux cadors européens dont nous ne sommes plus l’égal. Si demain le projet de superligue européenne voit le jour, nous devons désormais nous attendre à de sérieuses déconvenues.

Ce que nous savons également, c’est que l’on ne pourra pas combler le vide laissé par Messi par la recherche d’un nouveau Léo. Nous devrons forcément nous réinventer, examiner nos forces en présence afin de s’appuyer sur elles, migrer d’un modèle de dépendance d’un joueur vers la construction d’un collectif qui s’appuiera sur des individualités aux profils différents. Cette conviction que le Barça doit se réinventer et sortir de sa dépendance aux cadres est confirmée par l’impression générale que laisse pour le moment les prémices de Koeman. Il n’hésite pas à s’appuyer sur des jeunes et ceux-ci lui rendent plutôt bien, avec les limites que l’on peut deviner, inhérentes à cette jeunesse. Pedri, De Jong, Araujo, Fati, Dembélé sont autant de satisfactions de ce début de saison. Si les résultats ne sont pas différents, voire pire que les précédentes saisons, leur simple présence donne l’espoir d’un futur meilleur. Avec eux nous pouvons nous projeter, présager de que pourrait devenir l’équipe, ce qui était impossible lorsque les cadres d’une génération révolue monopolisaient chacun des postes.

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Tirer le maximum de Fati 

Ansu Fati est actuellement blessé mais son début de saison a suffi pour le placer comme l’un des jeunes joueurs les plus côtés du Monde. Un destin fabuleux qui l’a vu enchaîner les records de précocité. Doté d’une finition redoutable, d’une intelligence de jeu anormale pour un gamin de cet âge, d’une technique onctueuse et d’une personnalité affirmée, il a tout pour devenir le joueur qu’il souhaite devenir. Il ne serait pas étonnant de le voir devenir un ailier insaisissable comme un des meilleurs avant-centres du Monde. C’est d’ailleurs ce qui est troublant avec Fati, on ne sait pas jusqu’où il peut aller, jusqu’où il peut développer son formidable arsenal de qualités. Il ne semble lui avoir aucune limite autre que celle de prendre du plaisir et de marquer l’Histoire en permanence. Cependant, il ne serait pas judicieux de construire le Barça de demain autour de lui, pour plusieurs raisons. Premièrement, étant un élément offensif, étant un jeune habitué aux records et provenant de la Masia, les comparaisons avec Messi placeraient en lui des attentes démesurées qu’il ne pourra jamais satisfaire et de fait la pression lui serait dur à assimiler.

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De plus, son style de jeu ne le voue pas à un destin de joueur capable de prendre pour lui toutes les responsabilités offensives de l’équipe. Il est davantage un rouage précieux, capable de fulgurance, sûr de sa technique, intelligent dans le jeu, redoutable dans les derniers mètres. Il a vocation à faire des différences dans une équipe qui marche bien et non à être le leader d’une équipe qui se repose entièrement sur lui. Enfin, ce doit être la volonté de tout un club que de ne pas dépendre d’un seul joueur mais de construire un collectif fort disposant d’individualités capables à la fois de remplir des tâches spécifiques, de s’incorporer dans un plan de jeu clair et de faire les différences qu’on attend de joueurs d’un tel club. En ce sens, Ansu répond parfaitement à ces critères. Il a toutes les qualités pour être un des joueurs majeurs de la prochaine décennie et permettre au Barça de redevenir une équipe solide, à condition que sa blessure ne le freine pas dans son irrésistible ascension.

Miser sur Frenkie De Jong 

Pour l’avenir, il existe un autre joueur sur lequel s’appuyer, le néerlandais Frenkie De Jong. Arrivé à l’été 2019 en provenance de l’Ajax pour 86 millions d’euros, il a alterné entre promesses et déceptions avant de vraiment s’imposer cette année comme un patron du Barça. Trimballé parmi plusieurs positions au milieu de terrain, son rôle se précise à mesure que son influence grandit. Cantonné en milieu défensif à la Busquets, il ne peut exprimer son plein potentiel, placé en relayeur, il a tendance à trop porter le ballon, placé plus haut il ne peut effectuer ses grandes chevauchées dont il est coutumier et qui s’avèrent précieuses pour briser les lignes.

Alors où le placer ? Le rôle qui lui correspond le mieux est celui dans lequel il jouit de la liberté la plus totale. Frenkie sait tout faire, il peut aussi bien dépanner en défense au besoin qu’être décisif dans la surface de réparation adverse, en témoigne ses statistiques récentes. Une piste de réflexion pourrait être celle d’un électron libre au milieu, ce qui serait un privilège offert à un joueur magnifique, dont l’élégance héritée de la culture hollandaise le rend si beau à voir jouer, dont l’intelligence et le caractère le désigne comme un futur leader et dont les capacités footballistiques et l’amour qu’il a pour le club le destine à une belle et longue carrière au sein de celui-ci. Dans le système actuel du Barça, ce rôle est difficile à concevoir certes, il exige que le milieu soit articulé autour d’un joueur plus libre que les autres et qui devra confirmer les attentes qu’une telle liberté lui octroie.

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Un joueur libre, cela signifie également que d’autres doivent compenser et ça veut dire un joueur de moins sur une des lignes. Jouer à deux attaquants, c’est contraire au style Barça et à la recherche de latéralité nécessaire dans la construction par possession. Enlever un milieu, c’est risqué pour l’équilibre de l’équipe. C’est néanmoins une piste à explorer car on sait très bien que le volume de Frenkie lui permettra d’effectuer ses tâches collectives sans soucis. Cela appellerait à repenser les interactions dans ce secteur de jeu. Reste la solution de jouer à trois défenseurs mais on sait pertinemment que le système à trois défenseurs n’est qu’une subtile manière d’évoluer en réalité avec cinq défenseurs dont deux latéraux qui s’incorporent au milieu de terrain davantage qu’avec un surplus de joueurs de possession au milieu. Les contours d’une telle organisation restent donc à définir mais l’idée paraît intéressante.

Croire en Dembélé

Dans le secteur offensif, Ousmane Dembélé semble avoir franchi plusieurs paliers cette saison. Bien que ses statistiques sur les deniers mois paraissent insuffisantes, il semble qu’il ait assimilé des concepts importants, notamment tactiquement qui lui permettent d’être un joueur plus régulier. Il reste cependant des points à améliorer. Il arrive encore à produire des différences mais celles-ci ne débouchent pas assez souvent sur des occasions franches, concrètes voire sur des statistiques dignes d’un ailier du Barça. Si cela est en partie de son ressort, certaines choses pourraient être corrigées autour de lui pour qu’il puisse pleinement exploiter toutes ses qualités.

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Son association avec Sergiño Dest semble de ce point très prometteuse. Le latéral américain, très offensif, aime prendre son couloir dès qu’il le peut et apporter des solutions au porteur de balle. Très bon dans le dribble, il peut ainsi détourner les défenseurs de l’ailier français et ainsi offrir à ce dernier davantage de possibilités. Les combinaisons entre les deux joueurs pourraient, à force d’être répétées et perfectionnées, constituer un atout redoutable pour le club catalan. Une autre manière de bonifier les qualités de Dembélé pourrait s’avérer être la présence d’un véritable avant-centre dans la surface de réparation, un joueur qui pourrait être à la réception des centres, qui par ses appels apporterait constamment des solutions et de la profondeur au jeu du Barça qui actuellement en manque cruellement. La réussite du dernier exemple en date d’une telle initiative doit pousser la future direction sportive à envisager cette solution.

En effet, lorsque Luis Suarez débarque au Barça à l’été 2014, le Barça connaissait à peu près la même apathie en attaque et apparaissait trop prévisible pour des défenses qui se contentaient de jouer bloc bas et d’isoler Messi. Même Neymar avec tout le génie créatif qu’on lui connait ne parvenait pas à trouver de solutions. Luis Suarez a permis de faire le lien entre le brésilien et Léo, à leur offrir constamment des solutions, des espaces et à occuper les défenseurs centraux qui de fait ne pouvaient plus participer à l’effort collectif pour bloquer le génie de ces deux joueurs. Si ceci a marché à l’époque avec Neymar et Léo, cela pourrait à nouveau fonctionner avec Dembélé. En effet, lorsque l’on examine le style de jeu du français, on s’aperçoit que ce qui fait sa grande force est son imprévisibilité. Il a les deux pieds et peut à tout moment déborder et centrer, repiquer et tirer, combiner et délivrer de bonnes passes. Aujourd’hui, le manque d’un véritable avant-centre condamne de fait toute la partie de sa palette qui consiste à éliminer pour centrer car il n’y a quasiment jamais personne pour reprendre ses centres. À Dortmund, ce qui faisait sa grande force c’était en partie sa capacité à trouver Aubameyang à tout moment dans toute sorte de situation. C’était également les espaces que ce dernier lui offrait. La présence d’un véritable neuf capable d’occuper la surface, de reprendre des centres et d’apporter de la profondeur pourrait considérablement changer l’apport qu’a Dembélé sur l’équipe et faire de lui un élément phare du futur Barça. Dans ce rôle on pense évidemment de suite à Haaland qui est le nouvel ovni à ce poste.

Pedri et Coutinho : Le jour et la nuit 

Arrivé en provenance de Las Palmas à l’été 2020, Pedri s’est rapidement imposé dans le XI titulaire, grattant d’abord des minutes à Coutinho et devenant incontournable lorsque le brésilien s’est blessé. S’il cumule un nombre de matchs impressionnant en professionnel pour un si jeune joueur, c’est loin d’être anodin. Il affiche en effet une maturité, une régularité et une personnalité anormale à cet âge. Dans le jeu, il fait quasiment tout bien, il est intelligent dans son placement et dans sa lecture du jeu. Techniquement, il est sûrement notre joueur le plus subtil avec Messi. En parcourant ses différentes compilations, on peut se délecter de ses contrôles parfaits, de ses talonnades maitrisées, de sa conduite de balle assurée, on est surpris de sa protection de balle et de son corps désarticulé qui lui permet d’être insaisissable.

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Toutes ces caractéristiques laissent paraître une impression de facilité dans tout ce qu’il entreprend, comme si c’était simple, évident. Ce ressenti le classe indiscutablement dans la catégorie des (futurs) grands de ce sport, ceux pour qui tout paraît fluide, limpide. Le seul bémol que l’on pourrait trouver c’est sa timidité lorsqu’il s’agit de prendre sa chance, de frapper alors qu’il est en bonne position. Tout le contraire de Coutinho. Mais dans son duel face au brésilien, on peut présager qu’il ait gagné sa place de titulaire car dans tous les autres aspects il est meilleur et cela à seulement 18 ans. Pedri est un ovni, un joueur différent qui marquera son époque s’il continue à se développer comme il le fait. Il semble aimer profondément le club et y laissera son empreinte pour la prochaine décennie. Reste à savoir avec qui à ses côtés, dans quelle position et avec quelle entente.

Une défense avec du potentiel :

Sergino Dest est arrivé cet été en provenance de l’Ajax. Eloigné des terrains une partie de la saison à cause d’une blessure, il semble néanmoins être le choix numéro un de Koeman pour le poste d’arrière droit. Alternant le bon et le moins bon, il a malgré tout montré de belles choses (cf son premier clasico) pour un joueur qui n’a que vingt ans. Très disponible offensivement, il a montré de belles prédispositions dans le dribble, dans sa capacité de centre et à combiner. Virevoltant, il présente une complémentarité prometteuse avec Ousmane Dembélé. Défensivement, on a pu le voir récemment très en difficultés face au PSG dans son duel avec Killian Mbappe. A d’autres occasions, il a pourtant été plutôt rassurant dans ce domaine. Reste donc à savoir si ce n’était qu’un accident ou une vraie lacune handicapante pour la suite de son aventure au club. Sa jeunesse plaide pour l’instant pour lui et il dispose de toutes les cartes en main pour s’imposer durablement et être un maillon très important du futur Barça.

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Mingueza et Araujo, qui constituaient la charnière centrale de l’équipe réserve en début de saison, ont quant à eux su profiter des blessures pour trouver leur place dans l’effectif de l’équipe première. Parmi tous les jeunes cités ici, leur présence est de loin la plus inattendue et leur rendement le plus inespéré. En effet, n’importe quel observateur de l’équipe de Garcia Pimienta vous dira que Mingueza et Araujo étaient deux bons joueurs mais pas forcément destinés à l’équipe première, même occasionnellement. Lorsque Piqué et Dest se sont blessés, que Umtiti restait toujours une option fragile et Lenglet persévérait dans ses mauvaises performances, ils devaient venir limiter la casse, les supporters n’en attendaient pas davantage. Ils ont eu alors l’occasion d’enchaîner les matchs, de prouver leur valeur et d’emmagasiner de la confiance. Et contre toute attente, leur rendement était loin d’être mauvais et devint même de plus en plus convaincant.

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L’uruguayen est intraitable en un contre un, rapide, bon dans l’anticipation et dans le jeu aérien, sa présence est rassurante et devenue incontournable lorsqu’il est éloigné des blessures. Sa seule limite, loin d’être un handicap non plus est son jeu au pied. Il se doit d’améliorer cet aspect s’il veut être un titulaire indiscutable pour la prochaine décennie. Pour le jeune masian, l’ascencion est encore plus étonnante. Considéré comme un joueur « moyen » durant ses années à la Masia, confirmant cette impression avec l’équipe réserve, il a du jouer à un poste totalement inhabituel pour lui avec l’équipe première. En effet, en l’absence de Dest et de Roberto, il s’est retrouvé arrière droit, lui le défenseur central de formation. Au grand étonnement de ceux qui le connaissaient, il a su montrer de belles choses et surtout une grande personnalité et un état d’esprit remarquable.

S’il n’est pas destiné à occuper ce poste à terme, il a su se mettre en valeur et rebattre les cartes dans la hierarchie des défenseurs. Replacé en défense à trois, son rendement est aujourd’hui bien plus rassurant que ne peut l’être celui d’un Lenglet ou d’un Umtiti. Son sens du sacrifice et sa bonne volonté sont aujourd’hui salués par les supporters qui réclament son inscription dans l’effectif de l’équipe première et qui imaginent la prochaine saison avec lui. L’avenir des deux joueurs dépendra également des futures recrues. Si le transfert d’Eric Garcia, quasiment officialisé soulève autant d’espoir que d’interrogations, celui d’un défenseur plus confirmé comme Jules Kounde ou Matthijs De Ligt pourrait condamner l’un des deux à un rôle secondaire ou à l’exil.

L’énigme Riqui Puig.

Si Koeman semble faire confiance aux jeunes, comment expliquer ce boycott en règle d’un des joueurs les plus talentueux sorti ces dernières années de la Masia, alors même que ses quelques apparitions avaient été globalement bonnes ? Riqui est un homme discret et respectueux et son cas personnel divise davantage les supporters qu’il ne fait de vague dans le vestiaire, heuresement. Mais les explications manquent. Son potentiel est reconnu de tous, ses qualités collent avec les prérequis du Barça, son attitude semble bonne, alors pourquoi ? La crainte d’un nouveau cas Thiago enfle chez une partie des supporters. L’avenir nous dira s’il arrive à s’imposer, si sa carrière sera aussi belle que la lui promette les nombreux observateurs qui le suive depuis des années ou si Koeman avait vu juste.

Enfin, le Barça devra miser sur la Masia qui dispose de générations très intéressantes après quelques années plus compliquées. Récemment, Ansu Fati, Mingueza, Riqui Puig et Ilaix Moriba ont été lancé dans le grand bain et aucun n’a pour le moment déçu. Au contraire, tous, à l’exception de Riqui ont surpris ceux-même qui les suivaient depuis des années, par un talent qu’on ne leur prêtait pas forcément aussi grand, par une implication et une personnalité irréprochable. S’il demeure très compliqué de prédire quelle sera la trajectoire de chaque masian tant les derniers exemples paraissent déroutants, il y a de nombreux talents à tous les postes dont au moins quelques uns auront une chance à saisir, un rôle à jouer.

Alors que nous connaîtrons d’ici quelques heures le nom du futur président du Barça, celui-ci devra veiller à ce que la Masia ne soit pas délaissée, que l’entraîneur, que ce soit Koeman ou un autre, veille à promouvoir et développer des jeunes et ainsi renouer avec une tradition oubliée durant le précedent mandat et qui pourtant avait fait ses preuves. Ce sera une de ses nombreuses tâches, en plus de celles évoquées dans le premier article.

Credit Photo IMAGO

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